La loi ACA a introduit l'exigence de ratio de perte médicale (MLR) pour les marchés individuels, de petits groupes et de grands groupes, avec l'objectif déclaré d'améliorer la valeur et l'accessibilité des prestations d'assurance santé en plafonnant les marges bénéficiaires et les coûts administratifs des assureurs. Cette exigence impose aux assureurs de dépenser un pourcentage élevé des revenus des primes pour des services médicaux—80 % pour les plans individuels et de petits groupes, et 85 % pour les plans de grands groupes—limitant ainsi les coûts administratifs et les bénéfices aux 15–20 % restants. Après plus d'une décennie, il y a peu de preuves que l'exigence de MLR a favorisé l'accessibilité des primes ou contraint les bénéfices des assureurs comme prévu ; au contraire, le MLR entraîne des primes plus élevées et des dépenses médicales plus élevées et présente d'autres conséquences imprévues qui méritent attention. Les conséquences imprévues de l'exigence de MLR : 1. Entraîner l'inflation des primes 2. Inciter à la consolidation des assureurs 3. Dissuader les plans innovants et abordables L'exigence de MLR est bien intentionnée, mais sa conception à coût majoré est défectueuse. En plafonnant les frais généraux et les marges bénéficiaires des assureurs sans s'attaquer aux causes structurelles des soins de santé inabordables, l'exigence incite involontairement les assureurs à privilégier l'intégration horizontale et verticale plutôt que la maîtrise des coûts et l'innovation. Ces dynamiques compromettent la qualité des plans, réduisent les choix des assurés en matière de plans abordables et augmentent le fardeau fiscal des contribuables. Appréciez mes co-auteurs : @RandyPate15 @SunjayLetchuman, Elizabeth Plummer, Xiaoxi Zhao, Joshua Brooker, & Lynn Lewis. @JHUCarey @JohnsHopkinsSPH @BSPH_HPM @Health_Affairs Lien Forefront :