Nous pouvons vraiment le voir dans l'UE, où la nouvelle Loi sur les marchés numériques et la Loi sur les services numériques s'attaquent à Big Tech avec les deux canons, avec le soutien enthousiaste de l'industrie technologique de l'UE. C'est parce que l'industrie technologique de l'UE est à peine perceptible par rapport à Big Tech américain, qui a aspiré presque 100 % de l'oxygène du marché en trichant (sur la vie privée, les impôts, les salaires, etc.). Malgré les efforts farcesques de soutiens de la technologie américaine comme Nick Clegg (ancien vice-premier ministre britannique devenu soutien de Meta, qui a insisté sur le fait que Facebook "défendait le cyberspace européen contre le communisme chinois"), tout le monde savait que les entreprises technologiques américaines extrayaient (des milliards d'euros et les informations personnelles de 500 millions d'Européens) du bloc et les siphonnaient vers l'Amérique, après les avoir d'abord nettoyées de toute obligation fiscale en les blanchissant à travers l'Irlande et les Pays-Bas.

Je pense que le bon mouvement pour l'UE (ce dont je doute qu'ils s'emparent) est de mettre en place une politique industrielle en abrogeant les lois anti-contournement (transpositions de l'article 6 de l'UECD), ce qui permettrait aux entreprises de l'UE de fabriquer des composants interopérables pour la technologie américaine. Cela signifierait que - par exemple - une entreprise de l'UE pourrait fournir chaque mécanicien dans le monde avec un kit de diagnostic universel pour voitures (remplaçant les 10 000 $/an/fabricant que les mécaniciens paient actuellement). Ces kits pourraient débloquer des fonctionnalités d'abonnement et de mise à jour logicielle, de sorte que tout propriétaire de Tesla pourrait arrêter de payer des frais d'abonnement à Musk et plutôt payer un frais unique à un mécanicien (dont les outils proviennent d'une entreprise de l'UE) pour déverrouiller leurs voitures. Cela pourrait être fait avec des magasins d'applications - quiconque dans le monde qui souhaite mettre en place un magasin d'applications iOS pourrait acheter les outils pour permettre à ses clients de passer leurs iPhones à partir d'une entreprise de l'UE. Cela pourrait être fait avec de l'encre pour imprimante, de la technologie médicale, des implants médicaux, l'IoT industriel, l'agri-tech (firmware alternatif pour les tracteurs John Deere, etc). Ce sont des marchés mondiaux avec des possibilités quasi infinies. Le prochain champion national est un Nokia, mais pour le gadget qui permet à un gars travaillant depuis une table pliante au coin de la rue de déverrouiller votre Xbox et d'installer un magasin d'applications alternatif où les entreprises de jeux du monde entier peuvent vendre leurs produits sans donner 30 % à Microsoft. C'est un produit avec un VASTE marché mondial, qui créerait des surplus de consommation dans le monde entier (y compris aux États-Unis) et fournirait une politique industrielle qui incube un secteur technologique domestique dans le pays où une entreprise le développe en premier. C'est également critique pour tout effort Eurostack. Peu importe combien de clones d'Office365 la Commission subventionne : à moins que les entreprises de l'UE puissent déplacer toutes leurs données (y compris les autorisations de fichiers, les historiques d'édition, etc.) hors du jardin clos de Microsoft et dans une alternative de l'UE, elles seront freinées par les coûts de changement. Il existe un énorme marché (encore une fois, mondial) pour des scrapers intrépides et robustes qui extraient toutes ces données SANS la permission ou la coopération de Microsoft. Chaque client entreprise de MSFT bénéficierait de l'existence d'un tel outil, même s'il ne l'utilise jamais, car le simple fait que vous PUISSIEZ quitter Microsoft sans frais d'un simple clic de souris signifie que Microsoft doit se battre pour votre entreprise.