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Dr. M.F. Khan
Chercheur et auteur, avec un profond intérêt pour l’histoire ancienne. Titulaire d’un doctorat (PhD.) en histoire et d’une spécialisation en archéologie. (24)
Une jeune femme appartenant à la tribu Tsaatan en Mongolie, en Asie centrale, chevauchant un renne. Les Tsaatan sont une tribu d'environ 500 personnes, considérées comme les derniers éleveurs de rennes en Mongolie.... 🇲🇳
Les Tsaatan, également connus sous le nom de Dukha, sont l'une des rares cultures d'élevage de rennes restantes dans le monde. Vivant dans les forêts de taïga reculées du nord de la Mongolie, près de la frontière sibérienne, leur communauté ne compte qu'environ 500 personnes. Ce qui les rend remarquables, c'est leur relation unique avec les rennes : non seulement ils les élèvent, mais ils les utilisent également pour le transport, le lait et les traditions culturelles. Contrairement à la plupart des groupes d'élevage nomades qui dépendent des chevaux, les Tsaatan montent des rennes à travers des forêts denses et un terrain montagneux accidenté, une pratique rarement observée ailleurs.
Le mot "Tsaatan" se traduit par "peuple des rennes". Leur survie est profondément liée à ces animaux, qui fournissent non seulement de la mobilité mais aussi de la chaleur grâce aux peaux et une source de nourriture cruciale. Cependant, le changement climatique, le développement moderne et la réduction des pâturages menacent ce mode de vie séculaire.
Aujourd'hui, les Tsaatan sont souvent décrits comme "les derniers éleveurs de rennes de Mongolie". Malgré les défis, ils restent fiers de leurs traditions, les transmettant de génération en génération. Pour les visiteurs qui atteignent leur patrie reculée, rencontrer les Tsaatan offre un rare aperçu d'un mode de vie en voie de disparition, un mode de vie qui allie résilience, harmonie avec la nature et un lien entre les humains et les rennes qui a duré des siècles.
#drthehistories

5,32K
Aucun ouragan n'a jamais traversé l'équateur....
L'équateur agit comme une frontière non seulement géographique mais aussi physique. Les ouragans dépendent de l'effet de Coriolis, une force créée par la rotation de la Terre qui fait tourner les tempêtes dans le sens antihoraire dans l'hémisphère nord et dans le sens horaire dans l'hémisphère sud. Pourtant, à l'équateur, cette force disparaît. Sans elle, aucune tempête ne peut s'organiser en un système rotatif puissant nécessaire à la formation d'un ouragan. Pour cette raison, aucun ouragan n'a jamais traversé l'équateur dans l'histoire enregistrée. Ce phénomène explique pourquoi les tempêtes tropicales se développent dans des eaux chaudes suffisamment au nord ou au sud de la latitude zéro, mais disparaissent lorsqu'elles s'approchent de cette ligne. Les enregistrements satellites révèlent des trajectoires de tempêtes s'arc-boutant vers les continents tout en évitant toujours la zone équatoriale. C'est un rappel frappant que les frontières humaines ne sont pas les seules qui comptent. L'équateur divise les hémisphères avec une règle invisible imposée par la nature elle-même.
Alors que les ouragans évitent l'équateur, d'autres systèmes météorologiques dangereux comme les typhons et les cyclones suivent le même principe, aucun ne se formant ou ne traversant directement la ligne de latitude zéro.
© Science Breed
#drthehistories

3,68K
La Reine Éléphant qui a parcouru les plaines du parc national de Tsavo Est au Kenya pendant plus de 60 ans. Avec des précieuses longues assez pour toucher le sol, elle était l'une des rares « super précieuses » restantes d'Afrique.
Dans les contrées sauvages du parc national de Tsavo Est au Kenya, l'un des éléphants les plus majestueux à avoir jamais foulé la savane africaine a vécu pendant plus de six décennies. Connue sous le nom de « super précieuse », cette remarquable éléphante faisait partie d'un groupe rare dont les précieuses poussaient si longtemps qu'elles frôlaient presque la terre. Ces précieuses sont des reliques vivantes d'une époque révolue, portant de l'ivoire pouvant peser plus de 100 livres chacune et représentant une lignée de géants en déclin.
Les super précieuses sont incroyablement rares aujourd'hui, avec moins de 30 considérées comme restant à travers l'Afrique. Leur rareté est due à des décennies de braconnage et de pressions sur l'habitat, qui ont décimé les populations d'éléphants et ont fait disparaître presque complètement une telle génétique magnifique. Pour les conservationnistes, chaque super précieuse est non seulement un spectacle impressionnant mais aussi une clé vitale pour la biodiversité, portant des gènes forts et résilients vers les générations futures.
Cette Reine Éléphant était vénérée par les photographes animaliers, les gardes forestiers et les visiteurs qui ont voyagé à travers le monde pour avoir la chance de témoigner de sa grandeur. Sa présence incarnait à la fois la beauté et la fragilité du patrimoine naturel de l'Afrique. Protéger les derniers super précieuses est devenu un puissant symbole dans la conservation mondiale — un appel à sauvegarder les géants avant qu'ils ne disparaissent à jamais.
© Animal Kingdom
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