Face à la catastrophe, la question de faire un don n'est pas la plus importante mais plutôt de savoir si nous devrions aborder cette situation avec un cœur lourd. Elle consomme la catastrophe, elle consomme les victimes. Je me demande quelle personne ayant vécu cela pourrait accepter que d'autres utilisent votre catastrophe pour attirer l'attention. Les anciens disaient que le gentleman parle des actes, pas des cœurs, mais cette phrase ne s'applique qu'à ceux qui font des dons pour n'importe quelle raison. Et non à ceux qui, dès le premier instant, escroquent des dons sans aucun remords. Le livre des Entretiens dit aussi : le gentleman comprend le devoir, le petit homme comprend le profit.