Je ne parlerai pas aux médias étrangers au sujet du meurtre de journalistes palestiniens. Je ne m'assoirai pas sur vos chaînes mondiales pour faire partie d'un segment que vous oublierez d'ici demain. Pour vous, nous ne sommes qu'un titre — une tragédie à consommer, pas des collègues à défendre. Nous sommes chassés et tués à Gaza pendant que vous regardez en silence. Depuis deux ans, vos collègues journalistes ici ont été massacrés. Que faites-vous ? Rien. Ou peut-être est-ce parce que nous sommes des journalistes palestiniens — nous ne comptons pas comme des "vrais" collègues à vos yeux.